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Le terme «no-kill» est la transposition imagée et plus explicite de l'expression anglaise «catch and release» («attraper et relâcher»).
Le no-kill («pas de mise à mort») est une pratique développée par les pêcheurs sportifs américains d'abord pour les salmonidés, puis pour d'autres espèces.
Il s'agissait au départ de remettre à l'eau les poissons jugés trop petits, ou légalement trop petits (quand des réglementations ont commencé à être instituées pour éviter de surexploiter la ressource halieutique en tuant les poissons juvéniles avant même qu'ils n'aient pu se reproduire). La méthode de capture et relâcher a donc d'abord été une méthode de gestion des ressources halieutiques et de la pêche sportive.
Elle semble avoir été utilisée pour la première fois en 1954 aux États-Unis sous forme de «pêche avec remise à l'eau» obligatoire dans le Parc national des Great Smoky Mountains. En raison du recul de nombreuses espèces marines, le no-kill s'est aussi développé chez certains pêcheurs sportifs en mer.
Aux États-Unis, la pratique du «tag and release» en mer a déjà été rendue obligatoire par les autorités pour gérer les stocks de poissons à rostre, sans interdire la pêche de loisir. De puissantes associations (The Billfish Foundation par exemple) mettent en avant cette pratique des pêcheurs de loisir pour obtenir des réductions des prélèvements de la part des professionnels, afin de partager équitablement la ressource.
Ci-dessous, une simulation du classement du 28ème Challenge sans les points relâches.
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