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Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit.

Cameroun > Histoire du pays

HISTOIRE DU CAMEROUN

Les origines

L'histoire de ce pays remonte à plusieurs années avant notre ère. Bien avant que la région du nord ne passe sous le contrôle de l'empire du Kanem-Bornou, le sud-ouest aurait été le berceau de la civilisation bantoue. Le nom "Cameroun" vient de l'expression "Rio Dos Camaroes", qui veut dire rivière des crevettes. En 1472, c'est le navigateur portugais Fernando Po qui remontait l'estuaire du fleuve Wouri qui, après avoir été impressionné par d'énormes quantités de crevettes baptisa le Wouri de ce nom . La région toute entière s'appela alors ainsi. De fil à aiguille, c'est le pays dans son ensemble qui adopta ce nom.

Les marchands

Depuis le 15ème siècle, la plupart des européens qui vinrent au Cameroun étaient des commerçants notamment les portugais, les espagnoles, les hollandais, les français, les anglais et les allemands. Ils fondèrent des campagnes commerciales pour acheter de l'ivoire, du caoutchouc sans oublier les esclaves, et pour vendre de l'alcool, des produits manufacturés, de la poudre,... Les habitants de la région côtière leur servaient d'intermédiaires et c'est eux qui achetaient les produits aux européens pour aller les vendre à l'intérieur aux populations du Cameroun à qui ils achetaient à bas pris les marchandises qu'ils revendaient sur la côte aux européens. Ceux-ci payaient alors des taxes aux chefs des pays côtiers en échange du droit d'utiliser leurs territoires comme comptoirs. Cette situation dura jusqu'à la colonisation du Cameroun par les allemands en 1884 et le marché se faisait par le troc.

Les missionaires

Les premiers missionnaires venus au Cameroun venaient de Malabo. Il s'agissait des révérends Joseph Merrick (fils d'ancien esclave jamaicain) et Alfred Saker (anglais). En 1858, A. Saker et J. Merrick plus un petit groupe d'esclaves s'installaient au Cameroun et A. Saker acheta au roi Bakweri de Bimbia une grande propriété en bord de mer de 16 km sur 8 km. Le petit groupe bâtit une école, une église et des bâtiments pour la mission mais ils durent aussi affronter des problèmes de santé ou l'hostilité des populations. Ils ouvrirent des églises, des dispensaires et des centres de soins et formèrent un grand nombre de pasteurs camerounais, des tailleurs, des cordonniers, des maçons et aussi des charpentiers qui les aidèrent à construire l'église de Béthel en 1860; entre 1862 et 1872 Saker entreprit de traduire la Bible en langue Douala.


Le révérant Alfred Saker

 


L'église de Béthel

Les explorateurs

Les premiers explorateurs arrivèrent avant 1884 par le Nord, parmi eux : Clapperton, Barth, Flegel, Rohlfs et Gustav Nachtigal. Hugh Clapperton (anglais) explora la région du fleuve Logone, Barth (allemand) explora le pays Haoussa jusqu'au Lac Tchad puis la Bénoué et poursuivit vers l'Ouest jusqu'à Yola. Si les premiers explorateurs et surtout le gouvernement de leurs pays d'origine s'intéressaient beaucoup au développement du commerce, la seconde vague d'explorateurs qui déferla à partir de1884, s'intéressait surtout à mettre le territoire sous le contrôle de l'Allemagne (Hans Dominik et le Dr Zintgraff ).


L'exploration du Cameroun par Zintgraff en 1988-1889

L'administration avant la colonisation

Dans la région qui allait devenir le Cameroun, les gens vivaient dans de petites sociétés bien organisées; elles étaient sous l'autorité de chefs, de rois, de Fons, de Lamibé... L'autorité de chef de village était surtout respectée en temps de guerre et à sa mort, les gens ne reconnaissaient pas forcément son fils comme chef à moins qu'il n'ai aussi les qualités requises de force et de bravoure à la guerre.

Les peuples de côte et de la forêt

Certains rois : William, Akwa ou Bell s'enrichirent grâce à leur main mise sur le commerce avec des Européens. Toutefois, leurs royaumes ne furent jamais très étendu. Les chefs des peuples de la côte et de la forêt étaient très différents de ceux des GrassFields car ils n'avaient pas autant d'épouses, de domestiques et d'enfants. Chez les peuples de la forêt du littoral et du Centre-sud, comme les Bassa et les Beti, le pouvoir politique était organisé dans le cadre de ce qu'on a appelé la "démocratie villageoise", système contrôlé par les aînés des lignages et des familles et par des responsables de confréries.


Le roi Akwa et ses épouses en 1881

 


Le roi Bell et ses épouses en 1875

Les peuples du Nord

Depuis des siècles, le Nord avait disposé de gouvernements bien organisés. La majorité vivant sous l'autorité de chefs et de leur substitut. Dans cette société, le chef commandait l'armée, passait des traités de commerce, de paix et si nécessaire décidait d'engager ou non son armée dans la guerre. Il avait plusieurs femmes et nombreux serviteurs. Chaque adulte de son territoire devait lui payer l'impôt. Lorsque les peuls (musulmans) arrivèrent au 18ème siècle, ils transformèrent les chefferies en Lamidat. Le Lamido était en même temps chef religieux et politique. Ils faisaient la guerre à leurs voisins pour les convertir à l'Islam. Ils avaient de nombreuses épouses et beaucoup d'enfants qui recevaient à l'âge adulte un terrain non loin du palais pour construire leur demeure.

Les Habitants des GrassFields de l'Ouest

Ce sont les Bamilékés, les Bamenda, les Bamoun. Ils étaient organisés en puissantes chefferies sous l'autorité des Fon, de Fonte, de Fais. Le Fon était le titre le plus élevé. Celui ci était chargé de la protection de la terre et de son peuple. Ils avait plusieurs épouses qui avaient chacune sa maison dans le palais. Ensuite venait les Fonte qui avaient sous leur autorité de vastes groupes de gens mais devaient régulièrement rendre hommage au Fon. Enfin, venaient les conseillers et les Ntchinda.

Les Bamoun avaient des croyances traditionnelles puis devinrent chrétiens avec l'arrivée des Européens, mais sous l'influence du puissant Lamido de Banyo, une bonne partie se converti à l'Islam. Le plus connu des souverains Bamoun est le roi NJOYA qui inventa un moulin à broyer le maïs et mis au point un système d'écriture.


Le Sultan Njoya

 


L'écriture Njoya

La colonisation du Cameroun par les Allemands

Les Européens, au Cameroun, au 19ème siècle étaient soit Allemands soit Anglais, pour la plupart des commerçants. L'objectif des Anglais était de développer leur commerce et de mettre un terme à l'esclavage en accentuant leur influence au Sud du Nigeria. La chose déplut aux chefs Douala qui écrivirent à la reine Victoria en 1864-1879 pour lui demander de leur accorder la protection du gouvernement Britannique. A la même époque, les Français et les Allemands redoublèrent d'activités au Cameroun et le gouvernement Allemand envoya l'ancien explorateur Gustav Nachtigal. Il signa deux traités avec les rois locaux à Douala . Le 14 Juillet 1884, il hissait le drapeau Allemand à Douala et dès ce jour le territoire devint une colonie Allemande sous le nom de Kamerun.

La résistance Camerounaise à la colonisation Allemande

Les chefs Douala ne tenaient pas à ce que les Allemands étendent leur contrôle direct à l'intérieur du pays car leur position privilégiée d'intermédiaires dans les transactions commerciales serait menacée. Mais ceux-ci élaboraient des plans pour explorer l'intérieur du pays et exercer ainsi un meilleur contrôle.

Des révoltes éclatèrent. Les Allemands eurent à mener une longue lutte non seulement contre les Douala mais aussi contre les Bakweri et les Bassa. Les rois Lock Priso de Bonaberi, Elame de Joss et Douala Manga Bell furent parmi ceux qui dirigèrent la résistance. Les Allemands réussirent à s'emparer du commerce mais les Douala refusèrent de payer les impôts et de travailler dans les nouvelles plantations.

Malgré l'opposition violente dirigée par Manga Bell et soutenu par certains Européens, les Allemands ne renoncèrent pas. Manga Bell fut exécuté pour avoir contacté les puissances étrangères.

Lorsqu'ils essayèrent d'explorer l'intérieur en longeant les vallées de la Sanaga, les Allemands rencontrèrent la résistance des peuples Bassa et Bakoko qui, commandé par les chefs Toko de BonaNgan, Ngange, de Pongo et Njanje leurs livrèrent des combats acharnés avant de se rendre. une bonne partie des révoltes contre les Allemands avait pour cause la façon cruelle dont certains travailleurs étaient traités dans les plantations.

Les Allemands firent également plusieurs tentatives d'exploration en direction du plateau occidental. C'est ainsi qu'ils profitèrent de la guerre entre les Bamoun et les Foulbe pour établir leur domination.

Dans le sud Forestier, l'armée allemande s'approcha de Kribi et de grand Batanga dont elle s'empara le 15 Octobre 1887.

En 1894, le Major Hans Dominik établit son poste militaire à Yaoundé puis des relations amicales furent créées avec plusieurs chefs comme Charles Atangana, Nanga Eboko. A l'Est ce furent les peuples Baya, les Maka, les Njem, les Kaka qui se battirent jusqu'en 1907 date où Dominik vint à bout de leur résistance.


Charles Atangana

Le Cameroun sous mandat Britannique

La grande Bretagne reçue une superficie de 88 036 km2 pour 560 834 habitants qu'elle gouverna au nom de la Société Des Nations (SDN). Le Cameroun britannique se divisait en deux régions administratives (le Nord et le Sud). Le Cameroun du sud s'étendait de la côte jusqu'à Nkambe et le nord commençait à la frontière de Nkambe jusqu'au lac Tchad. A la différence du Cameroun Français, le Cameroun britannique n'était pas administré directement par la puissance exerçant le mandat et ses deux zones n'avaient pas de budget propre.

En 1922, la Grande Bretagne, rattacha la partie Sud du Cameroun au Nigeria oriental. Les raisons de ce choix étaient les suivantes:

- Le Cameroun britannique était trop petit pour constituer un Etat.
- La forme du territoire en rendait difficile l'exploitation et contrôle.

Le système du gouvernement indirect fut celui qu'employèrent les Anglais pour administrer le Cameroun et le Nigeria mais il ne pouvait fonctionner que là où les chefs traditionnels étaient forts. Ce système vit la mise en place des Tribunaux d'Autorité Indigènes qui étaient de 3 ordres : (a) tribunal coutumier, (b) cour d'appel coutumière, (c) cour de district.

Le développement économique et social était beaucoup plus lent au Cameroun britannique qu'il ne fut au Nigeria car la Grande Bretagne n'avait pas d'intérêt direct. Le développement politique fut très lent lui aussi car la plus grande partie des habitants n'avaient reçu aucune éducation quant à leur droit politique.

Le Cameroun sous mandat français

La partie du Cameroun qui fut confiée à la France était bien plus vaste que le Cameroun britannique (431 845 km2 pour 2 millions d'habitants). Celle ci pratiqua une politique d'assimilation c'est-à-dire avoir un mode de pensée et un comportement Français et oublier la culture traditionnelle. La où cette politique échoua on essaya la politique d'association. Celle-ci visait à se servir d'une partie de la culture, des lois et des coutumes camerounaises pour gouverner le pays. Une autre politique fut également mise en oeuvre : le Paternalisme qui consistait en l'exercice direct du pouvoir par la France. Les officiers coloniaux français dirigeaient le peuple avec une poigne de fer. Ils imposaient aux gens toutes sortes de lois et ceux qui y contrevenait étaient arrêtés, battus et gardés en prison sans jugement. Les camerounais n'avaient pas le droit de s'organiser en syndicats sans l'autorisation du haut commissaire Français. On appelait "indigénat" cette législation sévère que les gens abhorraient. Sous la direction des officiers coloniaux Français le développement se fit au moyen des travaux forcés ou prestations. Ils s'emparèrent des plantations de caoutchouc et d'huile de palme abandonnées par les Allemands. Ils poursuivirent la construction de la ligne de chemin de fer Douala-Yaoundé déjà commencé par Allemands et tracèrent des routes pour relier les villes entre elles. Il y eut aussi quelques Français qui essayèrent d'apporter de l'aide à la population. Dans le domaine médical notamment, le docteur Jamot qui découvrit la cause de la maladie du sommeil.


Le docteur Jamot

Le Cameroun sous la tutelle de la France

Changements économiques

De nombreuses routes furent construites reliant les divers centres administratifs de multiples améliorations des équipements de chemins de fer, des aéroports furent construits à Douala, Yaoundé, et à Garoua. un pont très important fut construit au dessus du fleuve Wouri, reliant Bonabéri et Douala. Le gouvernement encouragea une plus grande variété dans les productions agricoles et si le cacao, les bananes et le palmier à huile restaient les principales productions de la région forestière d'autres firent leur apparition : le café dans l'Ouest, le coton dans le Nord. L'élevage et l'exploitation du bois prit une dimension nouvelle. Cette période vit aussi l'ouverture de nouvelles écoles tant publiques que privées mais surtout plusieurs écoles secondaires apparurent dont le lycée Leclerc qui fut le premier avec 18 élèves de 1945-1946. On commença à envoyer les étudiants à Dakar et en France pour suivre des études supérieures. Les grandes villes virent apparaître des adductions d'eau et d'électricité fournit par l'Enelcam (SONEL) à Edéa.


Le pont sur le Wouri

Changements politiques

La période de tutelle marqua aussi le Cameroun au point de vue politique. C'est ainsi que furent élus comme députés au parlement français Paul Ajoulat et Alexandre Douala Manga Bell tandis que Soppo Priso devenait membre de l'union française. En 1946, fut mis en place la première Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM ) et en 1952 elle changea de nom soit (ATCAM) Assemblée Territoriale du Cameroun. En 1956, la France accorda l'autonomie interne et l'assemblée devint Assemblée Législative du Cameroun (ALCM ). L'uPC, parti nationaliste, qui voulait l'unification du Cameroun Britannique et du Cameroun Français mais aussi l'indépendance immédiate, se trouva entraîné dans des mouvements de violence qui valut son interdiction en 1955. En1957, André Marie Mbida fut choisit pour être le 1er ministre avec Ahmadou Ahidjo comme adjoint. Ruben um Nyobé écrivit au 1er ministre pour lever l'interdiction mais celui-ci refusa; l'uPC se lança alors dans des activités terroristes. En1958, Mbida dut démissionner et Ahidjo le remplaça. um Nyobé fut tué au cours d'un combat mais aussitôt remplacé par le Dr Moumié et Ouandie Ernest. Le 1er janvier 1960, le Cameroun sous tutelle française devenait indépendant et prenait le nom de République du Cameroun.


André-Marie Mbida

 


Ahmadou Ahidjo

Le Cameroun sous tutelle britannique

Le Cameroun britannique resta sous l'administration du Nigeria oriental jusqu'en 1954 où il se donna sa propre capitale : Buea

Changements économiques et sociales

En 1947 fut achevée la 1ère route reliant Kumba à Manfé ; cette dernière devint un important port fluvial sur le fleuve Manyo et un carrefour où se joignaient les routes du Nigeria, de Bamenda, de Kumba et de Victoria (Limbé). Toutes les anciennes plantations allemandes furent rassemblées en une seule société : la Compagnie pour le Développement du Cameroun (CDC ). L'exploitation du bois était l'affaire de grosses sociétés du sud-ouest. Il y eut quelques bourses pour étudier au Nigeria et en Angleterre.

Changements politiques

Cette période vit de nombreux changements politiques : En 1944, PM Kole fut l'un des membres fondateurs du conseil National du Nigeria et du Cameroun (NCNC) avec le Dr Endeley comme député. En 1946, le chef Manga Williams de Victoria et le Fon Galega de Bali représentaient le territoire du Cameroun britannique. Les années 1950, virent l'apparition du Congrès National du Kamerun (KNC) dirigé par le Dr Endeley qui devint en 1958 premier ministre pendant le "self gorvernment". Ce dernier s'orienta vers l'intégration au Nigeria au lieu de la réunification, ce qui irrita les hommes comme John Ngu Foncha qui quittèrent le KNC pour fonder le Parti DémocrAtique National du Kamerun (KNDP). En 1959, Foncha devint 2nd premier ministre du Cameroun Sud. Le Parti Populaire du Kamerun (KPP) s'allia au KNC pour former l'opposition dont le Congrès National du Peuple camerounais (CPNC) et qui voulait l'intégration au Nigeria tandis que le KNDP voulait la réunification. L'ONu permis à la population de choisir par voie de plébiscité entre les deux partis. Le 1er juin 1961, le Kamerun nord était indépendant en devenant une province du Nigeria. Le 1er octobre 1961, le Cameroun du sud a son indépendance en joignant la république du Cameroun.


Le Docteur Endeley

La république fédérale

Développement économique et social

Ce fut la construction de la route de Tiko à Douala, l'ouverture du chemin de fer Yaoundé-Ngaoundéré et Mbanga-Kumba mais aussi la construction de nombreux ponts. A Yaoundé une université fut crée dès 1961 et la demande très importante en hydroélectricité qui conduisit à la construction des barrages de Mbakaou et de Bamendjin.

Développement politique

Les dirigeants des deux Cameroun se mirent d'accord. Ahidjo fut le 1er président et John Ngu Foncha le vice président. L'association des deux Cameroun devint la "République Fédérale du Cameroun" et sa capitale Yaoundé. Le drapeau de la république du Cameroun fut conservé pour la république fédérale mais avec deux étoiles pour montrer qu'il avait deux états fédérés. Le français et l'anglais furent reconnus comme les deux langues officielles. Dès Avril 1962, le franc CFA devint la monnaie officielle de l'ensemble du cameroun. Ahidjo rassembla les partis du Cameroun fédérale en un seul parti, l'union Camerounaise (uC). En 1965, Augustin Ngomjua succéda à Foncha et le 1er Septembre 1966 fut formé l'union Nationale Camerounaise (uNC). En 1970, Salomon Tandeng Muna remplaça A.N.Jua comme 1er ministre du Cameroun britannique puis fut élu vice président de la république fédérale.


J.N. Foncha

 


S.T. Muna

La république unie du Cameroun

Développement économique et social

En 1970, le réseau routier atteignait 30.167 km. En 1977, c'est un nouvel aéroport internationale qui fut ouvert à Douala et une raffinerie de pétrole à été mise en place à Limbé en 1981 ou il est maintenant possible de procéder au raffinage de pétrole brut. L'enseignement supérieur a été décentralisé dans tous le pays et c'est ainsi que les centres universitaires dispensant un haut enseignement technologique spécialisé ont été crées à Douala, Dschang, Buea et Ngaoundéré.

Développement politique

Suite à un référendum soumit par le président Ahidjo, le 20 mai 1972 est la fête nationale du Cameroun appelé désormais "République unie du Cameroun". En 1975, à la suite d'une nouvelle révision constitutionnelle, un poste de premier ministre fut crée et confié par le président à Paul Biya. Le 4 Novembre 1982, Ahidjo démissionnait de ses fonctions et Paul Biya lui succédait le 6 novembre 1982. Bello Bouba Maïgari remplaçait Paul Biya, devenant ainsi le 2nd premier ministre et le 22 août 1983, celui-ci fut remplacé par Ayang Luc au poste de 1er ministre par intérim et un an après ce poste fut supprimé. Le 22 août 1983, Paul Biya fit passer le nombre de provinces de sept à dix:

- Province du Centre, capitale Yaoundé
- Province du Sud, capitale Ebolowa
- Province de l'Est, capitale Bertoua
- Province du Littoral, capitale Douala
- Province du Sud-Ouest, capitale Buéa
- Province de l'Ouest, capitale Bafoussam
- Province du Nord-Ouest, capitale Bamenda
- Province de l'Adamaoua, capitale Ngaoundéré
- Province du Nord, capitale Garoua
- Province de l'Extrême-Nord, capitale Maroua

Le 4 février 1984, le pays prit le nom de République du Cameroun à la faveur d'une révision de la constitution adoptée par l'Assemblée Nationale.

En mars 1984, au cours du congrès de l'UNC à Bamenda, le nom du parti national est devenu le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC).


S.E. Paul Biya, président de la République

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